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La thérapie génique

 

ET L'ETHIQUE ?

 

 

    A partir des années 1990, nous assistons à un élan de négativisme concernant la thérapie génique. Les progrès lents allaient à l’encontre des espérances du public qui la surnommait même ironiquement la « thérapie géniale » qui pourrait, soit disant, soigner la majorité des maladies.

Une lueur d’optimisme est apparue dans les années 2000 suite aux soins prodigués à un bébé bulle par la thérapie génique pour un déficit immunitaire combiné sévère lié à l’X. Les espoirs s'estomperont avec l'apparition successive d’effets secondaires chez le bébé. Cet échec donnera lieu à de nombreuses critiques concernant le trop faible nombre d’applications réalisées, la dangerosité des outils viraux et les moyens humains et financiers importants que cette technique mobilise.

Suite à cet échec, la thérapie génique a su s’améliorer en perfectionnant et en sécurisant ses méthodes. Par la suite, les essais deviennent de plus en plus fréquents et concluants. Notons tout de même que la disparition totale des échecs est difficile à envisager car chaque individu et chaque pathologie sont différents, nous ne sommes donc pas en mesure de prévoir l’imprévu et de rendre la thérapie génique fiable à 100%. De plus un problème d’ordre financier se pose. Cette science nécessitant de lourds moyens financiers, l’accès coûteux à cette médecine  exclut une grande partie des patients qui pourraient en bénéficier. La fiabilité et le coût sont donc des problèmes qui empêchent la thérapie génique de faire l’unanimité.

 

Actuellement, la thérapie génique a pour but principal de soigner, or les nombreux progrès nous poussent à voir plus loin et à nous questionner sur les limites de cette science qui fait débat. En effet, grâce à la manipulation des cellules souches embryonnaires, des ciseaux moléculaires issus des techniques de l’édition du génome et de la modification des télomères, tout est possible. La thérapie génique génère donc des craintes face à son pouvoir de modifier l’individu, même dès la naissance, mais aussi des rêves, comme celui de retarder le vieillissement en rajeunissant la masse musculaire par thérapie génique. Vient alors se poser un problème éthique concernant la sélection de l’individu et le développement de mesures eugénistes, poussant au néant toute diversité phénotypique.

Exemple d'eugénisme dans le cinéma :

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